Das Blockseminar
/ der Workshop hat zwei Schwerpunkte innerhalb des Feldes
"Philosophische Anthropologie in Frankreich und Deutschland": Zum
einen geht es - um die
Jahrhundertwende - um Henri Bergsons Philosophie (vor allem um das
Hauptwerk "Die schöpferische Entwicklung", frz. 1907, dt. 1912)
und dessen Wirkung auf
das philosophisch-anthropologische
Denken in Deutschland v.a. bei Scheler, Plessner, Gehlen, die
Bergson (durchaus kritisch)
gelesen haben. Bergson ist der intellektuelle Star seiner Epoche und
der große
französische Philosoph des 20. Jahrhunderts vor Jean-Paul Sartre
und Maurice Merleau-Ponty; er entfaltet selbst in intensiver Kenntnis
der zeitgenössischen Evolutionsbiologie eine philosophische
Anthropologie und im letzten Werk ("Die beiden Quellen der Moral
und
der Religion", 1932) auch eine darauf aufbauende soziologische Theorie.
Und er hat darüber hinaus eine ganze neue Philosophie entfaltet,
die derzeit international - dank der Lektüre von Gilles
Deleuze - verstärkt rezipiert wird.
Im
zweiten Schwerpunkt
geht es nach 1945 über Bergson und den Bergsonismus und dessen
Einfluss auf die deutsche Philosophische Anthropologie hinaus um
die Suche nach ähnlichen französischen
Denkweisen zur deutschen Philosophischen Anthropologie und ihrer
soziologischen
Theorie: Autoren, die sich selbst
zwar zumeist ausdrücklich als
'anti-anthropologisch' verstanden haben, gleichwohl um ein Denken des Menschen kreisen. Hier wird nicht zuletzt
Claude
Lévi-Strauss im Zentrum stehen, der von Gehlen sehr früh
produktiv
gelesen wurde, und der in "Die elementaren Strukturen der
Verwandtschaft" (1949) nicht zuletzt selbst eine Theorie der
Selbstkultivierung des
menschlichen Lebewesens vorlegt, eine Theorie der aktiven
Unterscheidung des Menschen vom Tier. Gehlen hat in "Urmensch und
Spätkultur" (1956) in der Tat ähnliche Fragen wie
Lévi-Strauss und wie bereits Émile Durkheim ("Die
elementaren Formen des religiösen Lebens", frz. 1912) verfolgt.
Darüber hinaus wird das Feld der philosophischen Anthropologie
geweitet, auf Autoren wie Maurice Merleau-Ponty, Maurice Pradines, Maurice Hauriou auf der
französischen, Erich
Rothacker, Ernst Cassirer, Peter Sloterdijk auf der deutschen Seite.
Idee des Gesamtprojektes in Paris:
L’Anthropologie philosophique constitue dans la pensée contemporaine
un paradigme sui generis qui semble promis aujourd’hui à une actualité
nouvelle. Le projet se fixe pour objectif d’en étudier la spécificité
et l’actualité dans une double perspective : historique et
franco-allemande.
Bien qu’elle se soit affirmée en Allemagne à partir de la deuxième
moitié des années vingt avec les publications de Scheler, Plessner et
Gehlen, sa genèse est indissociable d’un débat avec la philosophie
française (= sous-projet I). L’Anthropologie philosophique s’est
imposée à la fois contre la philosophie de la Vie et contre le
cartésianisme. La réception de Bergson, qui dominait les discussions
philosophiques depuis le tournant du siècle, est l’une des clefs de sa
genèse. C’est au premier chef à ce chapitre encore insuffisamment
étudié que s’intéressera le projet.
Dans les décennies suivantes, cette approche spécifique a été
éclipsée par des courants sociologiques et politiques plus visibles, en
particulier l’Ecole de Francfort, mais elle n’a pas perdu pour autant
son influence souterraine – dont on peut suivre les traces jusqu’à
Habermas, Luhmann, Blumenberg ou encore Sloterdijk. Réintégrer
l’influence de l’Anthropologie philosophique dans l’histoire des idées
du 20e siècle devrait permettre – c’est le deuxième objectif – de
corriger profondément l’image tronquée qu’on se fait de cette histoire
(= sous-projet II).
Et si l’on part de l’hypothèse que l’impulsion de l’Anthropologie
philosophique a été éclipsée mais n’a pas disparu, alors la question se
pose de savoir ce qu’a pu devenir le « passé français » de cette
« science allemande ». C’est ce à quoi est consacré le troisième
sous-projet, qui s’interroge sur les formes différentes qu’a prises en
Allemagne et en France (philosophie du désir, biopolitique) la pensée
philosophico-anthropologique et sur les ressources qu’elles offrent
aujourd’hui à une science de l’homme confrontée au défi auquel
l’Anthropologie philosophique voulait d’emblée répondre : l’entrée dans
« l’âge biologique ».
Une partie importante des travaux du Groupe de recherche sur la culture
de Weimar porte sur l’histoire des disciplines (travaux sur
l’historisme, sur l’histoire de la science politique, sur les relations
entre droit et science politique, sur les sciences de la culture).
L’inscription du PFR sur l’anthropologie philosophique dans le cadre
thématique « Identités, frontières et intégration européenne »
correspond à l’approche croisée franco-allemande (transferts et
réceptions) qui est appliquée cette fois à l’histoire d’un courant de
pensée présentant une double caractéristique : d’une part, une
interdisciplinarité transgressant les frontières entre les disciplines
jusqu’à prétendre constituer une « méta-discipline » ; d’autre part,
une forte empreinte nationale (on a parfois parlé de « science
allemande ») incitant à s’interroger sur les différences (et les
relations) entre l’histoire des idées en France et en Allemagne au 20e
siècle.
31.10.2009, 16.01.2009
in Paris: La genèse franco-allemande de l’Anthropologie philosophique
05.12.2009
in Paris: La réception de l’Anthropologie philosophique en Allemagne
Link zum Programm in Paris: http://irice.cnrs.fr/spip.php?article509
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